👂 Quand on parle d’injonction, on parle d’un ordre, d’une consigne imposée, souvent répétée. Du genre : « Dépêche-toi », « Ne pleure pas », « Tiens-toi droit ». Ces petites phrases, on les lance vite fait, souvent sans y penser, parce que la journée est chargée, la fatigue nous gagne.
🧠 Mais dans la tête d’un tout-petit, avec un cerveau encore immature, ces injonctions ne sont pas anodines. Le cerveau de l’enfant, surtout avant 6 ans, se construit à grande vitesse. Il a besoin de sécurité, de patience, de temps pour comprendre, pas de pression constante.
⚠️ Ce qu’on appelle la Violence Éducative Ordinaire (VEO), ce sont ces petites injonctions répétées qui paraissent anodines, mais qui, accumulées, créent stress, peur, et parfois des comportements difficiles. Ce n’est pas parce qu’on veut du bien qu’on est à l’abri. On est tous humains, on a nos limites.
🌿 Alors, comment faire autrement ?
- ⏳ Ralentir.
- 🎈 Offrir des espaces d’expérimentation où l’erreur est possible.
- 🗣️ Parler avec calme et bienveillance, même quand la fatigue se fait sentir.
- 🤗 Se rappeler que l’enfant ne maîtrise pas encore ses émotions et ses impulsions. Il a besoin d’être accompagné, pas jugé.
💡 Cette posture demande de la conscience professionnelle et un vrai respect du rythme de l’enfant.
🧘♀️ Et pour nous, pros, c’est un rappel : accompagner, c’est aussi gérer nos propres injonctions intérieures. Oui, on porte aussi nos fatigues, nos peurs, nos « fais pas ci, fais pas ça » personnels. Alors, respirons. Soyons indulgents avec nous-mêmes. Et avec eux.
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